TOOLBOX DE LA SEMAINE
LE SUS EPINEUX
Rappel anatomique
L’origine de cette pathologie provient de la fosse supra épineuse dont la terminaison est la facette supérieure du tubercule majeur.
Son innervation, quant à elle, se situe au niveau du nerf suprascapulaire.
Selon Adrien Pallot,
» La dégénérescence du supra-épineux vers sa rupture l’affecte histologiquement et biomécaniquement. Elle peut aussi avoir des conséquences sur les structures avoisinantes. La précocité de son diagnostic et de sa prise en charge pourrait limiter ses conséquences. »
Le schéma se présente comme suit:
- 2 portions musculaires : antérieure et postérieure
Insertion commune avec IE - Les contraintes augmentent au fur et à mesure que les degrés de scaption augmentent
- Stabilisateur et coaptation de la tête humérale
- Synergique avec le deltoïde dans l’abd de l’humérus
- Pic d’activité à 90°
Qu’est ce que nous dit la science et applications 2.0 ?
- Pic d’activité à 90° (Pallot) repris par Alenabi avec un minimum d’activité à 90°,
- 2 chefs : un antérieur et un postérieur, qui déduisent des positions préférentielles différentes !
- La partie postérieure joue surtout un rôle de stabilisation de l’articulation gléno-humérale alors que, la partie antérieure apparait comme un mobilisateur de l’humérus (Kim 2017, Cudlip 2018),
- Le plan d’élévation modifie les activations sur la partie antérieure et postérieure (Cudlip 2018),
- La charge et l’angle d’élévation influencent peu la partie postérieure mais, influencent beaucoup la partie antérieure avec une augmentation des contraintes au fur et à mesures qu’ils augmentent. (Cudlip 2018).
La prochaine Toolbox by K-LYF portera sur LA PUBALGIE.